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Orages et Inondations :  Estérel Côte d’Azur Agglomération mobilisé pour protéger son territoire

Le week-end du 26 et 27 octobre, des pluies torrentielles ont frappé plusieurs communes du Var, provoquant des inondations importantes et causant des dégâts considérables. Au cœur de cet événement exceptionnel, Estérel Côte d’Azur Agglomération a redoublé d’efforts pour protéger ses habitants et minimiser l’impact des intempéries. Cet épisode marquant rappelle l’importance de maintenir et renforcer les mesures de prévention, et souligne les actions de l’Agglomération pour limiter les conséquences de tels phénomènes météorologiques.

Un épisode météorologique d’une intensité exceptionnelle

Le samedi 26 au soir, après une journée marquée par de fortes précipitations, des orages stationnaires d’une rare intensité se sont abattus sur le territoire d’Estérel Côte d’Azur Agglomération. Ces précipitations se sont concentrées entre les communes de Roquebrune-sur-Argens et Saint-Raphaël, affectant gravement les bassins versants du Reyran, du Pédégal, de la Garonne et de Valescure. Seul le bassin de l’Agay a été épargné. Les facteurs de cet événement sont multiples et témoignent de son ampleur exceptionnelle : pluies stationnaires venues de la mer, une intensité record atteignant 70 mm en une heure, et des sols saturés par les récentes précipitations.

Le rôle essentiel des infrastructures de rétention d’eau

Face à de telles intempéries, les infrastructures de rétention d’eau ont joué un rôle crucial pour contenir les débordements et protéger les zones situées en aval. Les barrages de la Garonne, du Pédégal et de Valescure ont ainsi absorbé d’importants volumes d’eau, évitant des inondations encore plus dévastatrices. Le barrage du Peyron, notamment, a retenu un volume d’eau impressionnant de 48 000 m³, équivalant à 19 piscines olympiques. En tout, l’équivalent de 443 piscines olympiques a été retenu, et grâce au bassin de Vaulongue, 11 piscines olympiques d’eau ont été retenues hors de la Garonne.

Des zones urbaines impactées

Malgré ces efforts de rétention, les fortes pluies et les ruissellements ont mis à rude épreuve les infrastructures urbaines de Fréjus et Saint-Raphaël. Les réseaux de collecte des eaux pluviales ont rapidement été saturés, entraînant des débordements dans plusieurs quartiers. À Fréjus, il est tombé 120,5 mm de pluie en une seule journée, dépassant la moyenne mensuelle d’octobre, et à Puget-sur-Argens, les précipitations ont atteint 128,8 mm en 24 heures.

Pour mieux comprendre l’ampleur de l’événement, il est estimé qu’il est tombé l’équivalent d’un mois de pluie en une journée à Saint-Raphaël, et environ un mois et demi de précipitations sur l’ensemble du territoire de l’agglomération.

Une réaction rapide et coordonnée de l’agglomération

Dès le vendredi 25 au soir, l’Agglomération a activé son Plan Intercommunal de Sauvegarde (PICS) pour anticiper les risques et organiser une réponse rapide. Grâce à l’application CRIMSON, les équipes ont suivi en temps réel la situation en lien avec le SDIS et la Préfecture du Var. Sous la direction de M. Frédéric Masquelier, Président de l’Agglomération, et de M. Pierre Cordina, une cellule de crise a été mobilisée. Techniciens, hydrologues, ingénieurs structure, météorologues et équipes GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations) ont œuvré pour surveiller en continu les ouvrages hydrauliques et les cours d’eau. Cette organisation et cette mobilisation ont été essentielles pour assurer une information et un soutien permanents aux PCS communaux activés permettant ainsi de contribuer à la sécurité des habitants et réduire les dommages liés aux crues.

Des enjeux de prévention accrus face aux phénomènes météorologiques intenses

Estérel Côte d’Azur Agglomération poursuit ce travail pour réduire autant que possible les risques d’inondation et demande une accélération des procédures afin de permettre la construction de nouveaux ouvrages hydrauliques. L’ajout prochain du bassin de l’Aspé, qui pourra retenir jusqu’à 86 000 m³ supplémentaires, confirme cet engagement à renforcer les infrastructures de rétention et de drainage face à des conditions météorologiques de plus en plus imprévisibles.