Le cadastre solaire
Foire aux questions
› 1. Généralités sur l'énergie solaire
C'est une énergie produite à partir de la lumière du soleil, transformée directement en électricité grâce à des panneaux solaires photovoltaïques.
Le photovoltaïque produit de l’électricité, tandis que le thermique utilise la chaleur du rayonnement solaire pour chauffer un fluide et de l’eau (chauffe-eau solaire, par exemple).
Autoconsommation : vous utilisez l’électricité produite pour vos besoins.
Revente totale : vous vendez toute l’électricité produite au réseau.
Très généralement, les installations permettent de faire de l’autoconsommation avec revente du surplus qui n’est pas consommé.
La France bénéficie d’un bon ensoleillement, particulièrement dans le sud. L’énergie solaire permet de produire une énergie propre, locale et inépuisable.
Cela réduit notre dépendance aux énergies fossiles, limite les émissions de CO₂ et participe à la transition énergétique, tout en offrant des économies d’énergie aux particuliers, aux collectivités et aux entreprises.
Une installation est généralement rentabilisée en 8 à 12 ans, selon l’ensoleillement, le coût initial, et le mode de consommation ou de revente de l’électricité.
› 2. Fonctionnement et composants d’un système solaire
Les panneaux captent la lumière du soleil. Les cellules photovoltaïques qu’ils contiennent génèrent un courant électrique continu, converti ensuite en courant alternatif via un onduleur et utilisable directement dans une maison.
Une installation solaire comprend : panneaux photovoltaïques, onduleur (ou micro-onduleurs), système de fixation, compteur Linky, et éventuellement des batteries de stockage.
Wc = watt-crête, puissance maximale d’un panneau dans des conditions idéales (température et ensoleillement).
1 kWc = 1 000 Wc.
Un panneau standard produit entre 300 et 500 Wc (watts-crête), en conditions optimales d’ensoleillement.
Elle peut être injectée dans le réseau et revendue, ou stockée dans des batteries si l’installation en est équipée.
Oui, via un onduleur connecté ou une application dédiée qui permet de suivre la production et la consommation.
Un compteur Linky est nécessaire pour mesurer l’injection ou la consommation en temps réel.
Oui, via des kits en autoconsommation, mais cela nécessite des compétences particulières (respect des normes, de la sécurité et des démarches administratives) et présente des risques : il est fortement recommandé de passer par un professionnel certifié RGE.
› 3. Utilisation, production et stockage
Oui, les panneaux fonctionnent même par temps couvert, mais leur production est réduite par rapport à un ensoleillement direct.
Non, ils ne produisent pas d’électricité sans lumière. On peut cependant stocker l’énergie ou utiliser le réseau électrique comme relais.
Oui, même avec des journées plus courtes. Le froid n’affecte pas leur fonctionnement, et ils peuvent mieux fonctionner en plein soleil par temps froid qu’en été.
Oui, avec une installation bien dimensionnée et des batteries de stockage, mais cela dépend des besoins et de la localisation.
Pas nécessairement. Si vous êtes raccordé au réseau, vous pouvez consommer directement ou revendre. Les batteries peuvent être utiles pour l’autonomie.
› 4. Cadastre solaire : Esterel, mon projet solaire
Esterel, mon projet solaire est un outil en ligne gratuit qui permet d’estimer le potentiel solaire d’une toiture. Il indique si un toit est adapté à l’installation de panneaux photovoltaïques et quelles économies pourraient être réalisées.
Esterel, mon projet solaire utilise des données géographiques, l’orientation du toit, la pente, l’ombrage et l’ensoleillement pour calculer la production solaire possible. Il fournit une estimation personnalisée pour chaque bâtiment.
Toutes les toitures visibles dans les bases de données publiques peuvent être analysées : maisons individuelles, immeubles, bâtiments publics, agricoles, etc.
Esterel, mon projet solaire donne une estimation fiable, mais elle reste indicative. Pour un projet concret, il est conseillé de faire appel à un professionnel certifié RGE pour une étude technique détaillée.
Esterel, mon projet solaire donne une estimation fiable, mais elle reste indicative. Pour un projet concret, il est conseillé de faire appel à un professionnel certifié RGE pour une étude technique détaillée.
Il suffit de se rendre sur le site cadastre-solaire-esterel.siterre.fr, de renseigner une adresse ou un lieu, et l’outil fournit en quelques clics une estimation solaire gratuite.
› 5. Installation et intégration
En général, une déclaration préalable de travaux suffit. En copropriété ou zone protégée, des autorisations spécifiques peuvent être nécessaires. Il est recommandé de se rapprocher du service urbanisme de sa commune.
Oui, des supports inclinés permettent d’orienter les panneaux de façon optimale sur un toit plat.
Oui, certains panneaux sont conçus pour remplacer les tuiles (intégration au bâti), mais cela coûte plus cher et n’est pas toujours recommandé.
Oui, une installation au sol ou sur une pergola/carport est possible, sous réserve d’autorisation d’urbanisme. Il est recommandé de se rapprocher du service urbanisme de sa commune.
Il faut compter environ 6 à 8 m² par kWc installé. Une installation standard de 3 kWc fait environ 20 m² de toiture. Cela représente environ 8 panneaux.
C’est l’orientation idéale, mais est, sud-est, sud-ouest fonctionnent aussi bien. L’inclinaison du toit joue également un rôle.
Une installation photovoltaïque de 3 kWc permet de produire chaque année en moyenne :
- 2 700 kiloWatt-heures si vous habitez dans le Nord de la France
- 4 200 kiloWatt-heures si vous habitez dans le Sud de la France
Une telle production peut couvrir jusqu’à 40 % de la consommation en électricité d’un ménage avec une facture annuelle d’environ 1 500 €.
› 6. Installateurs RGE et précautions
Un installateur RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est un professionnel certifié pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. Cette certification est obligatoire pour bénéficier des aides publiques.
Vous pouvez consulter l’annuaire officiel sur le site faire.gouv.fr ou France Rénov’. Il est recommandé de comparer plusieurs devis et de vérifier les avis clients.
Un devis clair et détaillé, une attestation RGE valide, une preuve d’assurance décennale, et un contrat précisant les modalités d’intervention.
Promesses trop belles pour être vraies, pressions pour signer rapidement, appels non sollicités, offres sans devis détaillé ou sans étude technique.
Contactez une association de consommateurs ou le médiateur national de l’énergie. Ne signez jamais sous pression et prenez le temps de comparer plusieurs offres.
› 7. Environnement, sécurité et recyclage
La majorité des panneaux solaires sont fabriqués en Asie, notamment en Chine. Il existe toutefois des fabricants Européens et Français (ex : Dual Sun, Voltec Solar, Photowatt, etc.). Certains particuliers choisissent des panneaux « made in France » pour des raisons de qualité ou d’impact environnemental lié au transport.
Leur fabrication consomme de l’énergie, mais ils la "remboursent" en 2 à 3 ans. Ensuite, ils produisent de l’énergie propre pendant des décennies.
Oui, jusqu’à 95 % des composants (verre, aluminium, silicium) sont recyclables via des filières spécialisées.
Ils doivent être confiés à une filière spécialisée de recyclage. En France, c’est l’éco-organisme PV Cycle qui s’en charge gratuitement.
Non, pas plus qu’un toit classique. Une bonne mise à la terre et un parafoudre peuvent être installés pour plus de sécurité.
Oui, ils sont conçus pour résister aux intempéries, notamment à la grêle. La neige peut réduire temporairement la production mais ne les abîme pas.
Oui, les ombres portées réduisent la production. Une installation bien étudiée évite les zones ombragées. Des filets anti-oiseaux peuvent être posés sous les panneaux.
› 8. Entretien et durabilité
En moyenne plus de 30 ans. La production diminue lentement au fil des années, mais reste significative longtemps après.
Très peu. Un nettoyage occasionnel (1 à 2 fois par an) suffit, surtout dans les zones poussiéreuses ou avec beaucoup de pollen.
Très peu : vérification annuelle, nettoyage si besoin, contrôle de l’onduleur. Certains professionnels proposent un contrat de maintenance.
Une assurance responsabilité civile est obligatoire et est très généralement intégrée dans les contrats d’assurances habitation multirisque. Une assurance dommage aux biens est recommandée et il est nécessaire de déclarer son installation à son assureur afin que celui-ci l’intègre au contrat d’assurance habitation multirisque.
› 9. Coûts et aides financières
Environ 8 000 à 15 000 € pour une installation résidentielle de 3 à 6 kWc, pose incluse, avant aides.
Oui : prime à l’autoconsommation, TVA réduite, aides régionales, et obligation d’achat du surplus. Les aides dépendent du type d’installation.
Pas directement, mais il existe d’autres aides (prime à l’autoconsommation, TVA réduite, subventions locales). Le crédit d’impôt a été supprimé pour les installations photovoltaïques.
Pas directement, mais il existe d’autres aides (prime à l’autoconsommation, TVA réduite, subventions locales). Le crédit d’impôt a été supprimé pour les installations photovoltaïques.
Pas directement, mais il existe d’autres aides (prime à l’autoconsommation, TVA réduite, subventions locales). Le crédit d’impôt a été supprimé pour les installations photovoltaïques.
Oui, une maison équipée de solaire est souvent plus attractive grâce à la baisse des charges et l’aspect écologique.
Lors de la revente d'une maison équipée de panneaux solaires, l'installation est transmise au nouveau propriétaire, car elle fait partie intégrante du bien immobilier. Si vous avez un contrat de revente d’électricité (comme avec EDF), il peut aussi être transféré à l’acheteur, à condition de faire les démarches auprès du fournisseur. Pensez à mentionner l’installation dans l’acte de vente et à fournir tous les documents utiles (factures, garanties, contrat de revente, etc.). C’est souvent un atout pour la vente, car cela réduit les factures d’électricité